7.8.12

Farewell Miss Piaggi (1931-2012)


Anna Piaggi, renommée éditrice du Vogue italien, décède aujourd'hui à 81 ans. Son style n'avait rien à envier à celui d'Isabella Blow, Daphne Guiness, Michelle Harper ou Anna Dello Russo. Ses looks, des collages méticuleux mettant en valeur une véritable originalité vintage et les plus excentriques modèles de chapeaux, étaient immanquables à chaque fashion week.
On pourra imaginer un siège vide aux premiers rangs des défilés de septembre prochain.

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Anna Piaggi, the renowned Italian Vogue editor, dies today at the age of 81. Her style and extravagance has inspired many a muse; let it be Isabella Blow, Daphne Guiness, Michelle Harper or Condé Nast colleague Anna Dello Russo. Her looks, those unmistakable collages of authentic vintage originality and excentric millinery, were always one of the most amusing singularities at fashion weeks throughout the world. 
Let us picture an empty seat in the front rows of next season's shows.

3.3.12

Le Bal des Vanités

OK, c'est la deuxième fois que je m'essaye à la photographie streetstyle, alors soyez gentils si les photos ne sont pas comparables à celles de Tommy Ton ou de Scott Schumann... Je progresse lentement... mais sûrement. J'ai pris tout ça devant le défilé Isabel Marant, hier, au Couvent des Cordeliers (6ème arrdt.) Qu'est-ce que vous en pensez?
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OK, it's the second time I try to do some streetstyle photography, so forgive me if the pictures aren't as gorgeous as the ones Tommy Ton and Scott Schumann take all the time... My progress is slow... but I'm getting there. This what shot in front of the Isabel Marant show, at the Couvent des Cordeliers (6ème arrdt.) What do you guys think?

 Celle-ci n'avait pas l'air très content que je la prenne en photo...
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This one didn't look very pleased that I was taking her picture...













 Le Boston de Céline était littéralement partout...
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Céline's Boston bag was literally everywhere...


 La toujours charmante Garance Doré...
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The always charming Garance Doré...



Personne dans la queue du standing n'a pu entrer, et le défilé a commencé avec 40 minutes de retard à cause du show précédent, Christian Dior, censé démarrer à 14h00. Les mannequins arrivaient en courant, et le directeur de casting d'Isabel Marant, Hugo Santos, les escortait à toute vitesse, parfois même en les portant dans ses bras!
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No one in the queue for the standing could get in, and the show started 40 minutes late because of the previous show, Christian Dior, which was supposed to begin at 2:00 p.m.. The models arrived running, and Isabel Marant's casting director, Hugo Santos, had to escort them in a rush, even carrying them in his arms!

24.2.12

New York Fashion Week: Highlights and Downers


Après les inoubliables défilés homme et les salons feutrés de la haute couture, place à la Fashion Week du prêt-à-porter féminin, version hiver 2012-2013. Le marathon commence dans la Grosse Pomme, qui, comme toujours, dicte ce que les hipsters de par le monde doivent posséder dans leur garde-robe.
Joseph Altuzarra, jeune styliste aux origines françaises et chinoises, est l'un des intégrants de la nouvelle vague de créateurs new-yorkais qui s'impose de plus en plus depuis quelques années. La femme Altuzarra de l'hiver prochain sera l'héritière de Corto Maltese (l'inspiration principale du créateur pour cette collection): une fille voyageuse et bohème, sachant puiser dans de nombreux répertoires ethniques et culturels avec une élégance rafraîchissante comme la brise marine. Elle connaît les caravanes gitanes aussi bien que les cafés de la Rive Gauche parisienne, en passant par les tipis indiens de l'Amérique du Nord ou encore la rigueur des uniformes militaires. Cette infatigable nomade est de loin l'une des plus intéressantes propositions que New York nous réserve.
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After the unforgettable menswear shows and the exclusivity of haute couture, the Fall/Winter 2012-2013 ready-to-wear collections are taking over. The fashion marathon begins in the Big Apple, who, like always, dictates what hipsters all over the world will be having in their closet to hit the clubs and fuel the nightlife like they should.
Joseph Altuzarra, the young designer with both French and Chinese origins, is one of the members of the new wave of New York talents establishing itself a little bit more each year. The Altuzarra woman of next winter will be honoring the legacy of adult comic-hero Corto Maltese (the designer's main inspiration for this collection): a travelling, bohemian girl, unafraid of getting hold of many cultural and ethnic repertoires at a time, with an elegance as fresh as a marine breeze. She knows the gipsy caravans as well as the cafés of Paris' Left Bank, probably has Native American ancestry and sharp miltary uniforms hold no secrets for her. This tireless nomad is by far one of the most interesting propositions seen in the City that Never Sleeps this Fashion Week.





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Ce n'est pas la première fois que Narciso Rodriguez nous éblouit avec le délicieux minimalisme qui le caractérise, mais c'est certainement sa collection la plus diverse en matière de couleur. De l'incontournable bordeaux au vert olive virant dans le moutarde, en passant par un orange shocking, sans oublier le noir inévitable, le blanc signature et le gris, clair ou foncé. Quant aux coupes, la savante superposition du styliste, tout sauf excessive, s'additionne parfaitement aux imprimés Escher en format maxi et aux lignes droites que Rodriguez chérit tant. Le créateur américain d'ascendance cubaine a également présenté sa première gamme d'accessoires sur le podium, avec notamment des bottes à effet graphique ou des sacs style bowling bicolores. Réjouissant.
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It's not the first time that Narciso Rodriguez wows us with his signature minimalism, but it's certainly one of  the most (if not the most) colorful collections he has done: from the ever-chic bordeaux to olive green and tones of mustard yellow followed by a shocking orange nuance, without leaving behind the inevitable black & white and various shades of grey. On the other hand, the cherished layering of the designer, eluding all kinds of excess, is a suitable complement to the maxi Escher-esque prints and the straight linings that can be found in the overall Rodriguez chronology. The Cuban American designer has also shown his first accessories on the runway: graphic knee-high boots and bicolor bowling-style bags. Cheerful, yet subtle.




Pictures by fashionologie.com




Pictures by vogue.com


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Toute Fashion Week a une tragédie, mais l'hypocrisie de l'opinion publique dans ce petit monde en talons aiguilles se garde bien d'en parler explicitement quand il s'agit d'un grand nom, et d'une marque tellement vénérée qu'elle est devenue une institution. Eh oui, la tragédie dont je parle a été orchestrée par cet enfant terrible au biceps tatoués, cet adepte de la jupe masculine dont les collections sont euphoriquement applaudies tout au long de l'année: Marc Jacobs. Bien sûr, chacun sait que le styliste a déjà une réputation de provocateur insolent et ne recule jamais devant le kitsch, avec qui il entretient une longue histoire d'amour.
Mais notre Marc est aussi capable de nous pondre des spectacles aux blancheurs virginales, comme on a pu le voir en septembre dernier, lors du défilé Louis Vuitton pour le printemps/été 2012, où les mignons tons pastels côtoyaient les cols en dentelle mamie-chic. Oui, Marc aime le changement, comme tout le monde le devrait dans la mode. Mais lorsque j'ai aperçu les premières photos de la collection Marc Jacobs automne/hiver 2012-2013, je n'ai pensé qu'à une chose; l'ironie mordante qu'Oscar Wilde a employé pour décrire la mode:

"une forme de laideur si intolérable qu'il faut en changer tous les six mois".

Et pour être laid, c'était laid. Des mannequins grotesquement transformés, sur un fond à la Dr. Seuss, carrément thématique, se pavanaient sur le podium, portant de la tête aux pieds un enchevêtrement de "vêtements" incompréhensibles surmontés de couvre-chefs poilus dignes seulement d'un carnaval, avec le glamour en moins. Jacobs a essayé de concocter un mélange de matières, de textures, de motifs et de couleurs, qui ne peut qu'évoquer un monumental (et pardonnez mon expression) "WTF".
D'accord, il a essayé de faire du fun, du fantastique, du rêve. Faut dire qu'il a eu des moments plus glorieux. La disproportion des silhouettes de cette collection ne peut être comparée aux créations essentiellement artistiques de Rei Kawakubo ou de Thom Browne, ou même de Walter van Beirendonck, car l'ensemble de la collection ne manque pas seulement de vision, mais aussi de cohérence. Quand on devient célèbre pour la façon dont on habille les femmes, on ne doit pas se croire capable de faire n'importe quoi et d'attendre tranquillement les ovations du public...
Pour le moment, je ne vois que Anna Dello Russo porter ce que j'ai vu sur ce podium, et bien que j'admire son courage, je doute fort que toutes les clientes de Marc Jacobs se promènent dans la rue avec des cerises gigantesques sur la tête... Je me trompe? L'auto-dérision, c'est bien. Tourner au ridicule les milliers de filles prêtes à se damner pour porter une de tes robes, pas tellement.

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 Every Fashion Week has a tragedy, but the hypocrisy of the public opinion in this little world on stilettos is never sincere about it when the tragedy in question involves a famous name, a brand so sought-after that it becomes an institution. Alas, this tragedy I'm referring to has been orchestrated by this enfant terrible with tatooed biceps, this adept of the masculine skirt whose collections are euphorically applauded worldwide: Marc Jacobs. Of course, everyone knows that the designer has a provocative reputation and that kitsch is no unknown word to him. 
But our beloved Marc is also capable of putting up shows of pure whiteness and purity, like the one we witnessed a few months ago, during the spring/summer 2012 Louis Vuitton extravaganza, where sweet pastels and cute oversize granny-chic lace collars mingled together quite harmonically. Yes, Marc likes change, like everyone should in fashion. But when I laid eyes on the first pictures of the Marc Jacobs fall/winter 2012-2013 collection on Twitter, I could only think about one thing; the ironic desciption of fashion made by Oscar Wilde:

"a form of ugliness so intolerable that we have to alter it every six months".

And it was ugly indeed. The models, unrecognizable, paraded in front of a themey Dr. Seuss-inspired background, wearing from head to toe an unfortunate entanglement of "clothes" unbelievably hard to understand, topped off with shapeless, fuzzy hats worthy of a carnival, without every bit of glamour, that is. Jacobs tried to compose a messy mix of fabrics, prints, colors and textures, that could only make my lips mutter a bewildered (pardon my French) WTF
OK, he tried to be fun, to be outrageous, to make us dream. I have to say, he has had much more glorious moments. The absolute disproportion of the silhouettes in this collection cannot be compared to the essentially artistic work of Rei Kawakubo, Thom Browne, or even Walter van Beirendonck, because the collection overall doesn't only lack a vision, but coherence as well. When you become famous for the way you dress women, you shouldn't just do whatever comes into your mind and expect everyone to give you a standing ovation... 
Right now, I can only picture Anna Dello Russo wearing what I saw on that catwalk, and though I admire her boldness, I hardly doubt that all of MJ's clients leave home with giant cherries on their head... Am I wrong? Self-derision is alright. To mock the thousands of girls who'd kill for one of your dresses, not really.





 All pictures by Fashionologie

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9.11.11

Amsterplan


Oui, je suis allé à Amsterdam. J'en pouvais plus de Paris, et j'étais sûr qu'un petit séjour dans une ville sympa comme la capitale des Pays-Bas allait me changer un peu les idées.
Mais ce qui va vraiment changer, à mon retour à Paris, c'est ma garde-robe.
Tout en faisant le touriste devant les peintures magnifiques du Van Gogh Museum, ou des somptueux couloirs d'une ancienne demeure patricienne du XVIIème siècle, je scannait carrément le style vestimentaire des Amstellodamois (oui, je sais, moi aussi je préfère Amsterdamiens, mais bon...).
Et, même si c'est difficile de capturer l'essence résolument moderne de cette ville en quelques mots, j'essaierai de définir la mode hollandaise aujourd'hui...

Mais avant, quelques photos de la capitale pour la mise en ambiance.

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Yeah, I went to Amsterdam. I couldn't stand Paris anymore, and I was sure that staying for a while in a nice, unknown city like the capital of the Netherlands would do me some good.
But what's really going to do me good, is the massive change in my wardrobe, now I'm back in Paris.
While playig it touristic in the Van Gogh Museum and the majestic halls of a XVIIth century patrician household, I was literally scanning the streetstyle I saw every day.
And I can tell you that, even though it's hard defining a vibrant city like this one in a few words, I'll try to show you what Dutch fashion is like today... 

But before that, some random pictures to put you in the mood of the town.



La couleur. Une caractéristique importante du style Amsterdam qui est toujours négligée à Paris (en hiver, en tout cas). Dans cette ville, on peut exprimer son état d'âme tout en roulant à 300 à l'heure sur son vélo. L'image reste, le message passe.
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Colour. An important choice in the Amsterdam style, which is very often neglected in all-black Paris. In this city, you can express your state of mind even when you're riding a bike at 300m per hour.
The blur stays, the message's understood.










Je n'ai pas pu résister à prendre cette photo... Apparemment, mon prénom est commun chez les hollandais...
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Couldn't resist taking this picture. It seems like my first name is quite common in the Netherlands...






Photos by me

Amsterdam, ville construite comme une étrange toile d'araignée, possède une atmosphère unique, notamment pour les fans du cannabis et de la prostitution légalisée. Mais on peut aussi y trouver des lieux aussi hype que certains quartiers parisiens ou new-yorkais, et une conscience mode assez pointue.
Point fort fondamental? Le vintage.
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Amsterdam, a city built like a strange spiderweb, has a unique atmosphere, specially for the fans of marihuana and legalized prostitution. But you can also find places as hype as some areas in Paris or New York, and a very fashion-conscious population. 
An essential keypoint? Vintage.

 Photo by Facehunter

 Photo by The Sartorialist


 Photo by Garance Doré


Je ne suis pas fan de la chaîne de friperies Episode (présente à Paris, Londres et Rotterdam, entre autres) mais celles que j'ai vues à Amsterdam n'étaient pas mal. J'ai presque craqué pour un blazer en velours bleu marine, mais une voix dans ma tête disant "Dépense pas un sou sur des fringues, ou t'auras pas d'argent pour la vente privée Givenchy à la fin du mois" m'a dissuadé de sortir mon portefeuille.

Et pendant que vous êtes à Waterlooplein, n'oubliez pas de passer par le marché aux puces, où vous trouverez à coup sûr LA perle rare pour compléter votre dressing.

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I'm not a fan of the second-hand store-franchise Episode (with shops in Paris, London and Rotterdam as well) but those I saw in Amsterdam weren't bad at all. I almost fell for a blue velvet blazer, but a voice in my head saying "If you spend a dime on clothes, you won't have enough money for the Givenchy private sale at the end of november" forced me to reluctantly put the coveted article back on its rack.

And while you're in Waterlooplein, don't forget to pass by the famous flea market, where I bet you'll find THE thing you were looking for to complete your closet.


Episode Amsterdam

_Berenstraat 1
_Waterlooplein 1
_Nieuwendammerkade 28-A 3


Le style des Amstellodamois ne serait pas grand-chose s'ils ne savaient pas mélanger des chatoyantes pièces vintage avec les looks branchés de la nouvelle vague de tendances de ville: beaucoup de chinos de couleurs voyantes (surtout du moutarde, j'ai vu que ça!) pour les garçons, des tenues pratiques et décontractées pour les filles (après tout, on peut pas faire du vélo toute la journée avec n'importe quoi sur le dos). Des desert boots en pleine vogue, des chemises et blazers très clean, beaucoup de bottines, un peu d'influence rasta, et j'en passe.

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The Amsterdam look wouldn't be a big deal if the natives didn't know how to mix colorful vintage pieces with trendy, edgy urban styles: lots of chinos in every possible color (lots of mustard yellow for men), practical, easy outfits (you can't wear just anything if you ride a bike 24/7). Desert boots are everywhere, clean lines, sharp blazers, a little bit of rasta influence, and much, much more.

Photo by Garance Doré

Photo by Garance Doré

Photo by Dam Style


Personne n'ignore qu'à Amsterdam, il y a une culture du vélo bien plus évidente qu'à Paris, mais ce que pas tout le monde sait, c'est qu'il y a une culture du manteau toute aussi marquée. On les voit en toutes saisons, de toutes les formes, textures, tailles...  
Oubliez le trench, et foncez sur cette parka en grosse maille et fourrure bicolore.
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Everybody knows that there's an obvious bike culture in the capital of the Netherlands. But not anyone's aware that it's all about coat culture. They come for all seasons, in all sizes, shapes and textures...
Forget the trench, and go straight to that heavy knitted, fur-trimmed bicolor parka.

 Photo by Dam Style

Photo by Dam Style


 Photo by Dam Style

Photo by Dam Style


Photo by Dam Style

Photo by Dam Style


Pendant que je cherchais un point de vente de l'excellente marque suédoise Minimarket, je suis tombé sur une boutique, assez éloignée du centre-ville, fan-tas-tique. Décor minimaliste, les vêtements font passer le message. On ne peut pas s'empêcher de penser à Urban Outfitters, avec toute cette maille jacquard, ces derbys en daim et ces belles chemises imprimées... 
Placée sur dans une rue au nom imprononçable, ce lieu discret abrite désormais la plupart de mes fantasmes en matière de mode amstellodamoise. Je vous invite vivement à y passer: la gamme de couleurs résume, à elle toute seule, le chic d'Amsterdam.
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I was looking for a place where I could browse some Minimarket, a Swedish brand I've known for a while, and I stumbled upon this discreet shop, far from the city centre. I loved everything. Minimalist setting; the clothes do the talking. One cannot avoid thinking of Urban Outfitters, with all these knitted cardigans, the leather desert boots and the gorgeous printed shirts...
Situated in a street (whose name is just impossible to pronounce), this stylish boutique is now the place where all my Amsterdam fashion fantasies are, neatly folded on white shelves or displayed on metal staircases. I really urge you to go there, people. I can hardly assure you that I would've been able to understand Dutch trends without visiting that place.


Black Sheep Road
Hartenstraat 34, Grachtengordel-West
http://www.blacksheeproad.com/


Si vous ne savez pas ce qu'est le Quartier Rouge (appelé De Wallen) de la ville, il s'agit de la zone, dans le coeur d'Amsterdam, où d'exotiques péripatéticiennes exhibent leur marchandise derrière des vitrines éclairées pour l'occasion. Mais bien que, comme chacun sait, la prostitution soit un métier aussi respectable que la boulangerie aux Pays-Bas, un phénomène est en train de changer ce quartier sulfureux: 
la mode.

Le Red Light Fashion est un projet visant à donner une nouvelle identité à De Wallen: celle du centre de la jeune création de mode hollandaise.
Naturellement, il existe déjà un quartier de la mode à Amsterdam: il se trouve près du Museumplein, c'est-à-dire à deux pas du Rijksmuseum et du Musée Van Gogh.

Mais Hoofstraat, la rue où se côtoient les grandes enseignes de luxe comme Chanel, Prada et Vuitton, se trouve bien loin du centre-ville et a une clientèle bien trop élitiste pour satisfaire la nouvelle communauté de modeurs qui réclament une approche plus originale (pour ne pas dire, nationale) de la scène fashion amstellodamoise.

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If you don't know what the city's Red Light District (De Wallen for the Dutch) is, let me break it up to you: we're talking about the area, in the heart of Amsterdam, where exotic girls of pleasure sell their goods behind dim-lit shop windows. But even if everyone knows that prostitution is as common in this town as your next-door Chinese restaurant, something is changing this steamy part of the city: fashion. 

The Red Light Fashion project plans to give a new identity to this historic centre: a trendy, chic spot where young and talented designers will build what will become one of the most edgy capitals in Europe.
Obviously, there was already a fashion district in Amsterdam: it's located near Museumplein, a 5-minute walk away from the Rijksmueum and the Van Gogh Museum.

But Hoofstraat, the street where you can find all the major international luxury brands like Chanel, Prada and Vuitton, is fairly far from the city centre and has way too elitist, high-class customers to suit the tastes of the new generation of fashion-junkies (Amsterdam pun intended), who claim that the city needs a place where foreigners can find out what Dutch fashion is all about.








Je vous laisse avec cette petite sélection de jeunes créateurs hollandais du Red Light Fashion que j'ai aimé, et n'oubliez surtout pas de me dire ce que vous en pensez... Alors? Vous adoptez le style Amsterdam?
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I leave you with this small selection of young Dutch designers from the Red Light Fashion project I like,
and don't forget to tell me what you think... So? Are you adopting the Amsterdam style?



C'est vrai que j'ai oublié de vous dire qu'à Amsterdam... 
il y a un musée entièrement consacré aux sacs!
Je vous montre tout dans le prochain post...
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Actually, I forgot to tell you that in Amsterdam...
bags have their own museum!
You'll know everything about it in the next post...